À l’école, le cadre de travail fixé par la loi de 2005, puis celle de 2009, met en place la philosophie de l’inclusion à l’école élémentaire en France. Cela se traduit notamment par une plus grande diversité des profils d’élèves accueillis. En effet, les élèves en situation de handicap et plus particulièrement les élèves porteurs de troubles du spectre autistiques ont accès aux mêmes structures scolaires que les élèves de la population ordinaire.
Ce bouleversement réinterroge les pratiques enseignantes, notamment en ce qui concerne les pratiques d’inclusion à l’école maternelle. Des études anglo-saxonnes (Tsao el al., 2008 ; Kishida et Kemp, 2006 ; Kemp et al., 2013) montrent à la fois que la participation sociale est essentielle dans le développement des élèves, mais aussi qu’elle est un indicateur clef de la réussite de l’inclusion. De plus, Grémion et Paratte (2009) ou encore André el al. (2014) définissent des profils d’accueil d’élèves à besoins éducatifs particuliers en milieu ordinaire.
Ce projet doctoral vise donc un triple objectif :
- Comparer la participation sociale des élèves porteurs d’autisme à celle des élèves ordinaires lors de deux temps d’activité caractéristiques de l’école maternelle (accueil et atelier)
- Etudier les variations de participation sociale des élèves porteurs d’autisme à travers différents temps d’activité caractéristiques de l’école maternelle (accueil et atelier)
- Etudier la dynamique d’interaction élève enseignant au cours de l’année scolaire dans les deux activités.
Mots-clés
Inclusion, autisme, participation sociale, école maternelle, systèmes dynamiques complexes
